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Printemps culturel Tunisien 2018

Du 5 mai au 30 juin 2018 se tint la 4ème édition du Printemps Culturel Tunisien, une manifestation promouvant et rendant accessible au plus grand nombre, entre autres, la poésie, le cinéma, la photographie, la musique, la peinture et le spectacle vivant tunisiens, mais aussi en les confrontant à l’agora du questionnement. Ce festival, sera ainsi l’occasion de mettre en place une dynamique – qui nous semble aujourd’hui essentielle – pour réfléchir sur la place accordée à la culture et à l’art, ainsi que sur la responsabilité de l’artiste, en tant qu’acteur culturel de la société dans laquelle il se meut.

Rendez-vous parisien incontournables pour les artistes et intellectuels tunisiens. Le Printemps Culturel Tunisien est un évènement annuel ayant pour vocation de rendre visibles les dernières créations artistiques tunisiennes et de promouvoir les échanges culturels entre les deux rives de la Méditerranée.

Cette édition possédera, comme toujours, plusieurs grands volets, l’ouverture se tiendra au sein de la salle Jean Dame pour la projection de « Vagues brisées » de Habib Mestiria autour de la question « Comment diffuser le cinéma tunisien dans la diaspora ? ». Pas moins de quatre expositions photographiques ou picturales sont organisés dont une exposition sur le travail de Liza Bouslimani autour de la question des primo-arrivants dans l’espace Fide de Saint-Denis.

Le festival a prévu de nombreuses rencontres autour thématiques diverses comme « Mai 68 et l’immigration en France : les acteurs, en France et au Maghreb » à La Colonie avec la participation de Tewfik Allal, Sophie Bessis ou encore Raymond Benhaim.

Dans cette 4ème édition, le Printemps culturel Tunisien à Paris donna également carte blanche à l’auteur-compositeur et producteur Skander Guetari pour son soutien à la scène alternative tunisienne depuis 2005. A ce titre, il avait proposé de réunir sur une même scène trois jeunes chanteuses tunisiennes talentueuses qui ont trois points en commun : Elles écrivent et/ou composent leurs chansons ; elles ont connu l’exil que ça soit à Bruxelles, Paris ou Londres. « L’exil est un enrichissement quand bien même il peut être dur parfois ». Enfin, elles ont le même attachement à un instrument : la guitare.

– Badiâa Bouhrizi aka Neyssatou, une icône de la scène alternative tunisienne.

Wafa Harbaoui, chanteuse-guitariste installée en France depuis 2010, née dans une famille de musiciens et s’est passionnée pour le chant depuis l’enfance.

Nejla Belhaj, basée actuellement à Bruxelles. Passionnée de musique depuis son plus jeune âge, elle a commencé à se faire connaître en reprenant d’anciennes chansons tunisiennes, en leur donnant un nouveau souffle, une nouvelle vie.

Elles furent accompagnées par les excellents musiciens Slim Abida à la Basse, Romain Piment Chenard aux claviers, Mohamed Ben Fraj à la guitare et Lounis Mahrouche à la batterie.