Les 2èmes rencontres photographiques du 18ème
« La nuit Colibri »
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Christian Adnin
Le Colibri s’est posé rue Véron, dans un coin des Abbesses. C’est un bistrot tout p’tit, aussi p’tit que l’oiseau qui lui a donné son nom
. Un endroit chaleureux, simple et enfumé où l’on parle fort et où l’on se tient mal
. Nicole et Jeannot sont derrière le bar
. Et puis il y a Noël, et puis il y a Riton, Eva et Monsieur Guy, et puis tous les autres, qui font comme un seul homme, la toute petite musique du Colibri.
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Alison Smith
Trente ans après la révolution cubaine, la ville de la Havane reste hantée par les rêves de ses ancêtres. On peut dire que rien n’a changé pendant les trois derniers siècles, car la révolution n’a pas réussi à apporter les changements désirés par le peuple cubain.
Le rêve a été la libération d’un pays qui a subi les difficultés d’un dictateur si loin des aspirations de son peuple.
Un rêve d’indépendance, de patriotisme, et une vie remplie de promesses pour tous ceux qui en ont fait partie.
La révolution a été le moyen de lutter contre l’oppression, un outil d’espoir pour les gens désespérés. Une révolution organisée par les citoyens cubains, si proche de leur peuple.
Mais enfin, la révolution n’était qu’une belle victoire pour le prochain dictateur, et une pilule si difficile a avaler pour les Cubains.
