A
A comme Africains à Paris,
G comme générations,
Regards sur le 3ème âge d’ici et d’ailleurs
Aujourd’hui, le 3ème âge est considéré comme un enjeu pour la société et les générations à venir. La densité des personnes âgées est relativement élevée surtout dans les quartiers populaires ou environ un ménage sur deux a plus de 60 ans. Dans ce paysage urbain en France, les personnes âgé(e)s sont présents dans les activités sociales et culturelles comme acteurs ou participants à la vie de la Cité. Certains continuent à exercer une activité professionnelle.
Les générations ; dans leur diversité, se rencontrent peu ou pas du tout, mais souvent l’activité associative constitue, de par son action d’animation, un facteur favorisant la rencontre entre générations et populations d’origines diverses. La convivialité et le vivre ensemble se développent grâce à cette action soutenue qui s’inscrit dans la durée et au quotidien.
S’intéresser aux générations de personnes âgées dans leur quotidien et dans le paysage urbain c’est aussi faire montre d’une attention à cette réalité d’un vieillissement différent en fonction de la catégorie sociale de laquelle on est issu, de la chance d’avoir ou de ne pas avoir un environnement familial présent et attentionné.
La présence des générations du 3ème est une réalité, celle-ci est visible, un peu partout en France, dans différentes situations, dans un cadre chaleureux et convivial, dans des structures d’animation ouvertes aux aînés, lors de moments festifs, dans l’espace public ou parfois dans un lieu de vie ou de soins en présence de professionnels et de membres de la famille quand on a la chance de ne pas se retrouver seul.
Générations de personnes âgées d’ici et d’ailleurs est une exposition collective qui donne à voir divers regards sur les vécus des personnes âgées dépendantes ou encore actives, elle présente une diversité de modes de vie et de situations en tout genres qui aident à mieux apprécier la richesse des apports de nos aînés à la société.
Cette exposition a pour but de sensibiliser un public très large à la problématique des personnes âgées dans la cité et donc de porter un autre regard sur leurs vécus.
Photographies de : Brahim CHANCHABI, Frank BIDEAU, Frances DAL CHELE , Stéphane HOAREAU, Daryl EVANS, Marie Hélène GODART, ZAHGRLOUL, Gérard POURPE, Michèle SCHEMBRI
H comme Histoire de migrants,
I comme Images de l’immigration,
Un parcours d’images de la diversité : 1ère édition
Ce premier parcours photographique de la diversité à Paris proposé pour la première fois se veut d’abord une invitation à une promenade mais aussi à la rencontre de l’autre dans une ville ouverte au monde et cosmopolite, il est donc un moment de découverte de ce qui fait le vivre ensemble et aussi des espaces de la diversité. Les promenades qu’offre le parcours se situent principalement dans des lieux emblématiques et dans ce qui reste de populaire dans les quartiers parisiens là ou vivent et travaillent des gens et des générations venues de partout, là ou on peut aller à la rencontres d’autres mondes, d’autres couleurs, d’autres façon de vivre le rapport à l’espace urbain.
Notre ambition à travers la mise en place de ce premier parcours expérimental est double, donner à voir dans quelques lieux choisis pour leur implication dans l’histoire et l’actualité de l’immigration en France ce que font ces acteurs dans ce domaine mais aussi vous accompagner dans la lecture des images que nous vous proposerons, de les interroger pour vous offrir peut être les clés de compréhension de l’autre, le différent.
La galerie « Autres regards » sera le lieu de départ du parcours, à travers la programmation de plusieurs expositions et la fin de ce parcours par l’exposition « Immigration-100 clichés » à la CNHI est aussi l’occasion de découvrir un lieu et des animations autour du thème du « Portraits de Cité-Portraits de la diversité » assurées par les photographes de l’association qui inviteront les visiteurs de la CNHI à poser dans ce nouvel espace de l’histoire et de la mémoire de l’immigration et donc de laisser la trace de leur passage dans une galerie des portraits qui aura à s’enrichir par d’autres travaux.
18 expositions dans différents lieux, des projections et des animations photographiques, pour la plupart inédites et centrées sur la thématique de la diversité et de la participation à la vie de la cité témoignent tout au long de la programmation d’une présence de l’image de l’autre et ce dans plusieurs quartiers populaires à Paris et en Seine Saint Denis.
J comme jeunesse contre le racisme,
Dans le cadre de la Quinzaine antiraciste et solidaire
S’exprimer sur les préjugés et les discriminations
MOTS & PORTRAITS DE JEUNES EN ILE DE FRANCE
L’association FIDE dans le cadre d’un partenariat avec AIDDA et CFIP (77) vous proposent une première exposition des travaux des jeunes réalisés dans le cadre d’ateliers des sensibilisations par l’image sur le thème des discriminations. Ces ateliers touchent en tout 40 jeunes. Cette première exposition présente les travaux des jeunes en Seine Saint Denis.
Aboutissement d’un travail sur la presse et la lecture de l’image sur le thème des discriminations, les œuvres réalisées sous forme de collages (travail en binômes ou en mini groupe) sont le résultat d’un investissement de ces jeunes issues des départements d’Ile de France et de différentes origines.
Les portraits réalisés par deux photographes professionnels mettent en scène ces jeunes. Ils sont accompagnés de leurs propres expressions sur toutes les formes de discriminations.
Les jeunes, à travers leurs parcours et leurs vécus dans les quartiers populaires mettent l’accent sur des situations qu’ils ont connu dans la ville, au travail, ou dans le cadre de la formation.
Cette exposition réalisée, par et avec les jeunes franciliens, sur le thème de la lutte contre toutes les formes de discriminations, est aussi l’occasion de sensibiliser d’autres jeunes, par l’image photographique pour qu’ils s’expriment sur les préjugés vis-à-vis des jeunes des banlieues.
Ces jeunes femmes et garçons de tous âges, toutes origines, tous parcours professionnels, se sont croisées. Ils ont mêlé leurs mots, évoqué leurs vécus et leurs droits.
L’image de la presse a servi de « déclencheur » de débats et d’échanges, les ateliers mis en place ont été aussi permis un apport de connaissances (découverte du monde de la presse, lecture et sélection d’images sur la thématique…). Les paroles des jeunes, simple sont aussi le fruit d’un travail sur la représentation et le regard porté sur l’autre.
En donnant à voir leurs portraits, ces jeunes souhaitent aussi sensibiliser, à travers leurs productions, d’autres jeunes à ce thème sensible des discriminations.
PHOTOGRAPHIES DE : Michèle SCHEMBRI et BrahimCHANCHABI
M comme Musiciens des frontières,
A I D D A – L E A
ATELIERS PHOTOGRAPHIQUES
«GRAINES DE MUSICIENS AU QUARTIER AMIRAUX»
Dans le cadre d’un projet expérimental en partenariat avec la Cité de la musique, mis en place depuis janvier 2010, les jeunes : Hira, Lamia, Jonas, Assetou, Inés, Yaya, Chérazad, Hidayette, Yasmine, Sabrina, Sonia, Ramtolaye, Bilal bénéficient d’une initiation à la musique. Ce projet se déroule dans le cadre d’une convention sur 3 ans.
Le LEA permet ainsi à des enfants de ce quartier populaire de jouer d’un instrument de musique, le violon. Cet instrument est prêté à l’enfant tout au long de l’apprentissage. Il le garde, l’entretien et en est responsable.
Cette action est exemplaire parce qu’elle permet à des enfants d’accéder à des pratiques artistiques réservées à certains ou trop chères pour les milieux populaires, elle aide aussi à changer de regard sur l’enfance dans nos quartiers qui ont des comportements citoyens respectueux et dignes de confiance.
Cette exposition photographique donne à voir les enfants dans le cadre de l’atelier.
Ils sont heureux et accèdent à l’art de la musique mais, aussi au statut de « graine de musicien ». La finalité du projet est aussi de se produire devant un public attentif à leur parcours et à leur investissement pour maitriser cet instrument légendaire.
Les photographies ont été réalisées par les professionnels du LEA (Bertrand Assezat, Abdelmagid Djebali et Karima kada) et participent à la dynamique lancée par AIDDA dans le quartier Amiraux autour du thème « Images d’un quartier : regards d’habitants ».
Association
LEA
Lieu d’Ecoute et d’AccueilExposition présentée au LEA : 147 rue de Clignancourt 75018 Paris (Métro : Simplon).
A partir du 17 novembre 2010 dans le cadre de l’initiative « Graines de Citoyens ».
P comme Poêtes à Saint Denis,
Exposition photographique
Vieux : Portraits et parcours de migrants.
Pascale JAUSSERAND
AYYEM ZAMEN est une association qui agit, depuis plus de 10 ans pour la dignité des chibani(a)s. Lors de la fête de ses 10 ans à la Maison des Métallos, un studio photo a été installé pour tirer le portrait de tous ceux et celles qui le souhaitent.
Chaque personne présentée dans le cadre de cette première série de portraits est une page d’histoire à elle toute seule. Parmi ces gens
qui ont fréquenté le café social depuis sa création, il y a ceux qu’on qualifie de «célibataires géographiques», c’est-à-dire ceux dont l’épouse et les enfants sont restés dans le pays d’origine, ils continuent pour la plupart à vivre dans les hôtels meublés de l’Est Parisien, dans des foyers de travailleurs migrants ou dans des logements privés dégradés, certains vivent en famille et ont une vie organisée et paisible, aucun ne vit ou n’a fréquenté une maison de retraite ?.
Tous et toutes sont venu(e)s jeunes et ont travaillé dans les usines ou dans le secteur des services et occupé les emplois les plus pénibles. Ils ont gardé des attaches avec le pays d’origine et continuent, par habitude et fidélité, à faire «la navette» entre la France et le pays natal. Ce sont essentiellement des hommes qui ont émigré en France dans les années 50-60 et qui n’ont pas opté le regroupement familial, parce
qu’ils ne s’étaient pas inscrits dans la perspective d’un séjour durable en France. Mais les jours et les années passent et marquent les visages et on sent à chaque fois un attachement à ici et à là bas mais aussi une certaine fierté à parler de son parcours de vie et de travail , de son rapport à la France, au sort qui est réservé par l’Etat français aux anciens combattants et aux plus de 65 ans n’ayant pas une retraite suffisante bénéficient auprès de l’Etat français d’une Allocation de solidarité pour personnes âgées (ASPA) et qui sont aujourd’hui menacés dans leurs droits par des contrôles administratifs tatillons.
Ces portraits témoignent à la fois de la diversité des parcours et de la richesse d’une mémoire ouvrière de ces gens venus de l’autre côté de la méditerranée.
28 avril au 30 juillet 2011
7 rue de Pali-Kao 75020 Paris
En partenariat avec le Café Social AYYEM ZAMEN
R comme Réseau,
Mémoires, histoires, transmissions: Quels enjeux pour l’éducation ?
Samedi 30 juin 2012
Expositions – projections – table ronde – concert « Souad ASLA »
T comme travail et immigration,
L’IMMIGRATION AU TRAVAIL
L’image de l’autre dans la Cité
Exposition photographique
«Semaine de l’égalité en Ile-de-France », du 30 novembre au 4décembre 2009
A partir de l’image photographique d’hier et d’aujourd’hui, nous mettons en place des ateliers de création d’expositions photographiques par des professionnels et des jeunes franciliens en situation de formation. Avec leurs paroles, leurs témoignages et leurs participation aux échanges, ils donneront à voir des images et à lire leurs paroles sur toutes les formes de discriminations.
L’image photographique est utilisée pour combattre les préjugés et donner à voir des situations ou l’autre, le différent aspire à l’égalité et au respect.
La première exposition photographique collective sur le thème «lmmigration autravail» s’inscrit dans le cadre de ce projet. Elle témoigne de la place des étrangers dans le monde du travail et tord le coup à des idées très répandues sur le rapport entre immigration et travail (ils prennent notre boulot…, Ils ne veulent pas travailler et vivent des aides sociales….).
La réalité est que cette immigration qui sert d’exutoire à la haine s’elève tôt, occupe les emplois les plus pénibles et ils sont, dans cette période de crise, en situation de précarité. Leurs enfants dont certains fortement diplômés rencontrent des obstacles pour accéder à un travail qualifié et reconnu.
Les immigrés dans le monde du travail ont toujours été porteurs de revendications d’égalité de traitement. Ils ont aussi connu les discriminations pour l’accès à la qualification et à la promotion. Leur participation à vie économique est reconnue mais souvent ils sont aussi les premières victimes des mutations industrielles et des crises. L’autre est stigmatisé, considéré toujours comme un intrus après des années de labeur et de sacrifices.
Ces images témoignent de la réalité du travail des migrants, ils se lèvent tôt et se couchent tard.
La perte de l’emploi des pères dans les quartiers de banlieues et traduit par des situations nouvelles de détresse sociale et humaine. La valeur travail est pour le migrant avec ou sans papier un edimensionsacrée.
De tout temps, dans les usines et les différents secteurs d’activité, dans le commerce il a contribué à la richesse de ce pays. L’immigration travaille comme le montrent ces images, certains ont tendance à l’oublier pour mettre en avant des stéréotypes et des représentations qui dénigrent l’autre.
Cette exposition donner a lieu à une rencontre-débat autour du lien entre immigration et discriminations au travail.
PHOTOGRAPHIES : GERARD POURPE – FRANCK BIDEAU – BRAHIM CHANCHABI – MICHELE SCHEMBRI